Amour : La plume du coeur
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Romans amateurs

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Message par Hannibal Lecteurs Lun 16 Juin - 0:20

Romans amateurs Ecriture

]Bonjour à toutes et à tous, à tous les membres, ici vous pourrez écrire les romans que vous n'avez jamais osé faire lire à quiconque.

C'est pour cela que sur ce forum vous êtes les bienvenus écrivains amateurs et écrivains débutants, pour faire non seulement partager vos écrits, mais aussi pour vous faire connaître et qu'on donne son avis dessus.  

Alors n'hésitez plus une seule seconde, et jetez vous à l'eau pour montrez aux gens vos manuscrits, car ils traduisent ce que vous êtes, et puis après tout écrire rime avec plaisir, et sans plaisir, il n'y a rien...

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Hannibal Lecteurs
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Message par Hannibal Lecteurs Dim 22 Juin - 23:03

Bonjour à tous, je souhaite vous présentez mon tout premier roman intitulé: "Liens Indéfectibles". Il parle de l'histoire d'amour interdite entre deux faux jumeaux garçon et fille de 16 ans nommés Rosario et Rosaia. Pour le reste je vous laisse lire la suite..
WinkWinkWink
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Chapitre 1 : Une horrible prise de conscience

Dans un monde où jumeaux rime avec : famille, sœur, frère, parentalité, liens du sang, consanguinité ; un amour d'un homme envers une femme ne peut-être toléré ni même autorisé, il ne peut-être donc ressentit pour un frère envers sa sœur, surtout des jumeaux. Cela est considéré comme malsain, dégoûtant, horrible, impensable, impossible, interdit, inimaginable, criminel, incestueux et terrifiant. Mais ce n'est pas ce que désire Rosario pour sa sœur jumelle cadette. Jeune homme assidu de 16 ans, studieux à l'école, excellent en sport et ayant un physique athlétique à faire tomber les filles comme des mouches à ses pieds, et même à faire bouillir de jalousie les garçons.
C'est donc à Paris, le 17 février 2012, dans un grand appartement du 19ème arrondissement, rue Picouli, qu'une dispute violente retentit dans celui-ci entre un frère et sa sœur jumelle de 16 ans pendant que leur parents étaient au travail vers 17 heures 30.
« - Pourquoi est-tu toujours sur la défensive quand je te parle!! En ce moment tu ne fais que m'éviter, le peu que je te touches tu es violent et tu retires ma main immédiatement !! Et pour finir tu ne me prête même plus attention et nous ne faisons plus rien ensemble !!! Pourquoi tu es comme ça ??!! Rosaia n'en pouvait plus, elle vida son sac, lui cria tout ce qu'elle eu sur le cœur, elle fondit en larmes et claqua la porte de sa chambre fortement.
Son frère Rosario s'avança doucement vers la porte, frappa doucement et murmura d'une petite voix:
- Est-ce que je peut entrer ?Il ouvrit délicatement la porte, l'entrebâilla, se faufilait tel, une petite souris à l'intérieur et se glissa à côté de Rosaia sur son lit. Sa sœur était en larmes, cachant son visage avec ses deux mains tremblantes de tristesse.
Il voulut lui caresser le visage mais se retint immédiatement :
- Je suis désolé Rosaia, vraiment désolé, c'est juste qu'en ce moment avec les entraînements de natation, de judo, de foot et les cours au lycée, je n'ai plus une seconde à moi. Je suis exténué, à cause de cela je suis un peu sur les nerfs, j'ai été négligeant avec toi et je me suis montré agressif. Excuse moi pour ma maladresse, et aussi ne me déteste pas. Parce que je veux continuer à m'amuser, rigoler, pleurer, manger et parler avec toi. Je veux faire la paix avec toi. Voilà c'est tout ce que je voulais sincèrement te dire...
Rosaia sécha ses larmes et au moment ou Rosario se tourna vers le couloir et se leva pour partir, celle-ci se redressa enroula ses bras autour de la taille de son frère et adossa son visage sur le dos de celui-ci. Elle s'exclamât :
- Non ! Ne pars pas ! Ne pars pas, s'il te plaît! Je ne t'en veux pas, je croyais simplement que tu me détestait parce que je t'avais fais quelque chose de mal. Mais je suis heureuse que tu te sois excusé, et je suis désolé de ne pas avoir vu à quel point tu étais épuisé. Je souhaite que l'on refasse des choses ensemble comme avant même si je sais que tu sera très pris entre tes cours et tes activités sportives.
- D'accord, mais si tu le permet j'aimerais bien pouvoir m'en aller, alors enlève tes bras de moi s'il te plaît. Je n'aime pas ça et je veux que tu arrête de t'agglutiner à moi comme ça, telle une moule collée à son rocher. Je ne serais pas toujours là et puis nous n'avons plus 5 ans. Rosario avait dit cela à Rosaia d'un ton glacial mais sans lui être trop hostile. Il lui retira ses bras un à un. Puis se retourna vers elle pour mieux la voire.
- Bien grand frère, je ne le ferais plus. Mais tu es mon adorable grand frère. Je me suis fais beaucoup de soucis pour toi mais maintenant je suis heureuse d'avoir fait la paix et je ne peux donc pas m'empêcher de te prendre dans mes bras. Elle avait les yeux qui pétillaient de satisfaction, elle avait dit cela en toute sincérité ses mains refermées l'une dans l'autre sur ses jambes. Elle ne se souciait pas du tout de ce que ses paroles provoqueraient chez son frère puis ensuite chez elle.
- O.K.! Excuse moi je suis exténué maintenant, je vais me reposer dans ma chambre. Appelle moi dès que le souper est prêt.
- D'accord Rosario... je... t'appellerais. » s'étonna Rosaia de son attitude mais n'y prêta pas plus d'attention que cela. Car elle était contente qu'ils se soient enfin réconciliés.
Rosario s'éloignât sans un bruit de la chambre de sa sœur et se dirigea vers la sienne. Sa chambre se trouvait tout au bout du corridor à gauche, à l'exact opposé de celle de Rosaia, qui elle se trouvait à son entrée à droite. Puis fermant la porte, il se posa dos à dos contre celle-ci. Il marmonna en plaçant ses mains sur son visage, jusqu'à ce que celles-là en recouvre une grande partie mais sans atteindre ses yeux:
« - J'eus presque l'impression que mon cœur allait bondir hors de ma poitrine tellement battait-il fort et rapidement quand elle m'a prise par la taille... Est-ce qu'elle l'a remarqué? Non, je ne préfère même pas penser à sa réaction en le découvrant. Jamais, il ne faut jamais qu'elle le découvre. Mais maintenant il va m'être difficile de feindre éternellement sur mon attitude envers elle... Bon il faut que je me repose...»
Deux heures passèrent, et Rosaia décida d'aller réveiller tranquillement son frère, pour ainsi ne pas le brusquer, elle entrouvrit avec délicatesse la porte. Elle s'approcha sur la pointe des pieds, puis s'agenouilla sur le sol à côté de son frère pour le regarder dormir. Rosaia se mis à lui caresser tendrement les cheveux, puis le visage. Elle ne pouvait s'empêcher de l'admirer, elle se disait qu'elle le trouvait vraiment magnifique. Il avait les traits du visage fins, des cheveux soyeux et brillants d'un noir ébène intense, lui tombant sur les paupières lisses et douces de ses yeux, de la couleur de l'émeraude ayant des nuances bleutés. Rosario avait également de longs cils effilés, des lèvres fines et subtiles, le toucher de sa peau était suave et sa chaleur tiède. Un merveilleux teint hâlé, dont on aurait l'impression qu'il revenait d'un long séjour aux Antilles. Rosaia sentit son palpitant battre la chamade, comme si elle eu réalisé qu'en ce moment précis, se trouvait un ange en face d'elle ou plutôt un « Homme », depuis tout ce temps, ce n'était plus le petit garçon frêle et adorable de son enfance, mais qu'elle ne l'avait jamais réalisé auparavant. Son frère était devenu un homme et non plus le petit garçon qui jouait avec elle quand elle était petite. A ce moment précis, elle comprit enfin qu'il avait grandit en beau jeune homme. Celle-ci fût prise d'une frénésie irrésistible de l'embrasser, ne pouvant se contrôler d'un sou, elle ne se posa point de questions. Elle avança méticuleusement ses tendres lèvres roses sur celles de son frère. Avec la finesse d'un tout premier baiser, un frisson d'une chaleur extrême lui parcourra tout le long du corps.
Elle rouvrit les yeux rapidement puis réveilla son frère en trombe, le secouant de part et d'autre le haut du corps:
« - Réveille toi!! Le dîner est prêt! Je t'ai préparé ton plat préféré, des spaghettis bolognaise faites maison. Tu vas te régaler, dépêche toi elle vont refroidir !!
- Qu'est-ce qui te prend de me réveiller comme ça?? Alors que j'étais en beau milieu d'un rêve?
- Excuse moi, je ne voulait pas te faire peur mais j'étais pressé que tu fasse honneur à ma cuisine. Il faut que j'aille faire mes devoirs, et j'ai encore beaucoup de chose a faire, Bon appétit!!!
- Non, attend, je...!» Elle sortie de sa chambre en un éclair, et claqua la porte assez fortement, pour retourner dans la sienne.
Elle s'écroula de honte et de dégoût, non pas envers Rosario mais envers elle. Un sentiment très intense venait de l'animer, une passion qui n'avait encore jamais fait son apparition dans la relation d'avec son frère. Cette émotion l'ébranla de part en part elle était tellement perdue, qu'elle fondit en larmes tout en glissant dos à dos le long de sa porte, pour finir en s'asseyant sur le sol d'un coup sec. Elle mit ses mains fines et délicates devant sa bouche en essayant de se retenir de verser ses larmes mais elle ne pût contenir ces émotions qui l'avaient submergées d'un coup d'un seul. Un peu plus tard dans la soirée, épuisée par tout ce qu'elle n'avait pu contenir et le choc que cela lui avait causé, elle s'effondra d'épuisement sur son lit.
Pendant ce temps là, Rosario, assis sur son lit se demanda ce qui était passé par la tête de sa sœur ?? En posant l'index, puis le majeur sur sa bouche, il se demanda pourquoi celle-ci était devenue si chaude en peu de temps, comme si il avait eu la sensation qu'un baiser humide, doux et langoureux avait été déposé sur ses lèvres et persistait à en dégager une sensation forte agréable. Comme la venue d'une collation douce et sucré qu'il aurait savouré, et qui serait resté pendant son sommeil sans qu'il ne se soit rendu compte de rien. Il trouvait cela très étrange, Mais ne se posa pas plus de questions que cela et alla vite manger les bonne pâtes que Rosaia lui avait préparé, il les adoraient, Rosaia les lui préparaient si bien. Une fois qu'il eut fini de manger, il alla prendre la peine de se laver les dents et se mit en pyjama.
Il n'avait plus entendu sa sœur depuis un moment, il alla la voir pour vérifier si tout allait bien. Elle était profondément endormie, sur son lit, Rosario lui installa en douceur la couverture sur elle sans la réveiller, puis lui donna un petit baiser sur le coin de la joue. Il regarda le visage de sa sœur assez longuement. Rosaia avait le teint aussi doux, clair, pâle et satiné qu'une perle de la plus pure des clartés qui venait d'être fraîchement extraite de la profondeur des mers. Ses cheveux d'une longueur sans pareille atteignaient facilement la moitié de son dos sous sa couverture, et ils possédaient la couleur du soleil, aussi brillant que le miel. Ils étaient aussi doucereux que le duvet d'un oisillon venant de naître, aussi lumineux qu'un champ de blé sous un soleil de plomb, ils formaient de magnifiques boucles voluptueuses. Sa bouche et son nez étaient harmonieusement bien alignés, ses lèvres étaient d'un teint rosé telle une rose venant d'éclore, mais étaient également pulpeuses à souhait. Elle possédait des yeux de biches en amande d'un bleu encore plus clair que le plus pur des océans des îles tropicales, ou le plus étincelant ciel bleuté sans nuages.. Leur couleur était d'un bleu très ardent, comme une douce pierre précieuse. On aurait facilement pu dire que son visage avait été sculpté dans la pierre tellement il était parfait sans aucune disgrâce qui viendrait le gâcher. Il toucha sa figure un instant en partant de son front, tout en parcourant ses joues, puis son nez, il finissait sur ses lèvres, les frôlant vaguement. Sa peau était aussi douce et lisse qu'une pêche ayant prit le temps de mûrir pour être cueillit à point. Puis il touchât ses merveilleux cheveux de soie et d'or, qu'il se prit à les caresser langoureusement et goulûment. Mais il se ressaisissait aussi sec et retira sa main tout de suite, et se retournait assis sur le lit aux côtés de sa sœur bien-aimée.
Il resta là un petit moment, la tête plongée dans ses mains, il réfléchissait, car il savait que c'était sa sœur jumelle, et il savait aussi qu'il ne pouvait ressentir quoi que ce soit pour elle. Mais malgré le lien de fraternité qui les unissaient, il ne pouvait s'empêcher de l'aimer d'un amour d'un homme envers une femme. Mais la culpabilité de cet amour secret et surtout interdit, le rongeait littéralement, il ne pouvait pas lui avouer ses sentiments car à coup sûr elle le rejetterais tout de suite. Et elle ne voudrais plus jamais côtoyer Rosario, celui-ci ne pourrait même plus rester à ses côtés à discuter ni même s'amuser ensemble comme quand ils étaient enfants. Et cette perspective n'enchantait vraiment pas Rosario. Il préférerait mourir ou rester comme ça, gardant son amour non réciproque pour lui seul et pouvoir ainsi rester aux côtés de Rosaia plutôt que de la perdre à jamais. Il réfléchissait donc un bon petit quart d'heure comme cela. Puis il se leva discrètement, pour ne pas réveiller Rosaia, il quitta la pièce, puis referma doucement la porte et partit se coucher dans sa chambre.
Leurs parents qui avaient travaillés toute la journée sans vraiment avoir eût de répit durant leur travail rentrèrent tard dans la nuit épuisés par ce dur labeur qui ne rapporte au foyer qu'un salaire de misère. Il se déshabillèrent en vitesse, et s'écroulèrent sur le lit conjugal, ils avaient attendus le lendemain avec impatience car c'était leur premier jour de repos depuis vraiment longtemps. Le lendemain matin les jumeaux s'étaient levés, lavés, habillés, ont déjeunés et partirent à l'école. Pendant ce temps là, leurs parents dormaient à poing fermé à la maison.
Sur le trajet, les jumeaux se tenaient côte à côte, Rosario avançait les mains dans les poches, l'air détendu, pendant que sa sœur regardait par terre contemplait le sol, la bouche et les dents serrées tout en se tenant les deux mains sur son bas-ventre. Elle était on ne peut plus nerveuse de l'incident qu'elle avait déclenché la veille au soir. Elle n'avait point oublier ce sentiment si agréable qu'elle avait ressentit si fort à ce moment précis. loin de là, au contraire, il ne faisait que repasser en boucle dans sa tête dès qu'elle regardait son jeune frère, telle une vidéo dont elle ne pouvait trouver la touche arrêt. Son frérot la regardait l'air hébété, avec un soupçon d'inquiétude :
« - Qu'est-ce que tu as? Ton visage est rougeâtre... Tu es malade? Tout en proférant ces phrases, Rosario arrêtait instantanément de cheminer, et se dirigea tel un lion en furie vers sa sœur et joignit sa main glacée par le froid sur le front brûlant de fièvre de sa sœur.
Mais 1 minutes après qu'il eût juste le temps de poser sa main, Rosaia la saisissait  immédiatement, et la jeta durement et froidement. Elle commença à s'exclamer tout en bégayant dans sa barbe:
- Tu n'as... pas besoin de te soucier... autant de moi! Je ne suis pas malade, je vais... très bien! Ne t'en fais pas, je... suis plus solide que tu ne le crois... Rosaia était tellement gênée de le regarder qu'elle avait détourné les yeux, juste à l'instant où son frère avait posé son regard sur elle plein d'anxiété. Elle était rouge comme une écrevisse. Elle ne pouvait le regarder en face, car son désir et son amour pour lui étaient plus forts que tout même si elle n'en était pas encore sûre, il ne devait absolument rien découvrir, jamais pensa-t-elle sur l'instant. Elle avait le cœur qui battait la chamade comme si elle avait courut le 200 mètres d'un seul coup, sans s'être jamais arrêté une seule fois. Sauf qu'elle ne ressentait pas de dégoût, mais un sentiment de chaleur et de plaisir très agréable. Quelque chose pour qui elle n'avait jamais ressentit cela auparavant, sauf pour Rosario. Avait-il entendu les battement du cœur de sa jeune sœur ? Cette question traversa l'esprit de Rosaia un court instant, puis repartit comme elle était venue. Cela ne devait absolument pas se passer comme cela. Ce n'était pas pensable ni même possible pour elle d'aimer son frère. Elle ne pouvait pas, mais elle n'en avait surtout pas le droit.
Celui-ci était abasourdie parce ce qu'elle venait de lui faire. Il ne fit pas attention au teint assez rouge de sa sœur. Et heureusement pour elle, il n'avait pas entendu à quelle vitesse battait le cœur de Rosaia. Il lui écarquilla de grands yeux, puis se mit soudain à balbutier quelques mots, tout en se retournant et continuant à marcher droit devant celle-la, les mains dans ses poches, la tête légèrement baissé, les yeux regardant dans le vague :
- Ce n'est pas grave. Débrouille toi toute seule... Je me demande pourquoi je m'inquiète autant pour ma petite sœur ! »  
Ces mots prononcés par la bouche de Rosario, résonnaient dans la tête de Rosaia comme un coup de masse qu'elle aurait reçu en plein visage. Sa poitrine lui faisait mal, ces mots « Petite sœur » elle ne savait pourquoi, mais ces paroles-ci faisaient souffrir Rosaia intérieurement comme jamais elle n'avait souffert auparavant.        
C'est comme si on venait de lui briser son cœur en milles morceaux. Elle ne voulait absolument pas entendre ces mots sortir de la bouche de son frère même si c'était la dure réalité. Les larmes montaient à ses yeux et commençaient à briller, mais elle mit son bras devant ses yeux et essuya le peu de gouttes qui avaient déjà coulées, Rosario ne s'étant pas retourné et marchant en tête assez loin d'elle, il n'entendit et ne vit rien du tout de la tristesse de sa sœur. Elle n'osa plus rien dire après ça et continuait de marcher assez loin derrière Rosario, le visage aussi vide de sens que ses sentiments pour lui.
C'est alors que Rosaia commença à vaciller, depuis un moment déjà elle se sentait chancelante mais là, d'un seule coup elle dégringola de tout son long sur le sol.
Rosario entendit comme si on avait jeté quelque chose de lourd au sol derrière lui, alors il se retourna, mais ce qu'il aperçut, il ne voulait pas de tout son être, que cela se produise. Il se propulsa au sol tel une fusée et pris sa sœur dans ses bras robustes et courra, courra comme il n'avait jamais courut auparavant. Sans se poser aucune interrogation, il s'orienta directement jusqu'à sa chez eux. Une fois arrivé, il monta 3 par 3 les marches qui reliaient le rez-de-chaussée jusqu'à l'appartement au 8ème  étage. L'ascenseur était en panne, et le temps qu'un technicien vienne le réparer, il ne pouvait attendre ne serait-ce qu'une seconde de plus. Il gravit les escaliers étages par étages, affolé rien qu'à l'idée que sa sœur est trop de fièvre. Il transpira de tout son être, sa peau perlait de gouttes de sueur. Il finit par arriver à destination, et ouvrit la porte avec un exorbitant claquement et se dirigea vers la chambre de celle-ci. Il débarrassa le lit de ses couvertures et étala sur celui-ci le corps bouillonnant de chaleur de celle qui l'aime. Il déposa délicatement ce petit corps chétif, frêle. Il avait placé sa main sous sa tête, mais l'enleva soigneusement pour la mettre sur l'oreiller, ainsi pour ne pas qu'elle s'éveille.
Il fila ensuite furtivement pas à pas de la chambre de Rosaia, et se dirigea vers la salle de bain pour tremper un gant de toilette dans de l'eau fraîche pour pouvoir ensuite le poser sur son front. La sueur ruisselait sur sa peau, elle était devenue luisante. Étant devenue fortement fiévreuse, Rosaia avait haleté assez rapidement. Il alla appeler son lycée pour dire que sa sœur et lui ne seraient pas là pendant deux jours, faisant croire à la personne au bout du fil, qu'ils se sentaient mal tous les deux et qu'ils étaient indisposés à pourvoir venir pour essayer d'avoir plus de crédibilité. Il n'y eut aucun souci, puis il raccrocha. Il alla réveiller ses parents pour leur expliquer la situation, et leur dire qu'il n'ira pas au lycée reprendre les cours tant qu'elle ne se sera pas rétablit. ceux-ci répondirent qu'ils n'y avait pas d'ennui et qu'il pouvait retourner auprès d'elle. Mais il trouvèrent quand même cela un peu curieux que celui-ci devait rester ici à s'occuper de sa sœur plutôt que de retourner en cours. Mais ils se disaient que puisque qu'ils sont jumeaux, ils ressentaient des sentiments forts en même temps qui faisaient qu'ils ne pouvaient se séparer très longtemps l'un de l'autre si l'un d'eux était en difficulté, ce qui était normal pour des jumeaux. Ils finissaient donc pas se rendormir. Sauf que ce qu'il pensaient être de l'amour fraternel, était en fait un amour d'un homme envers une femme, d'une femme envers un homme. Une passion maudite qui était partagée réciproquement dont personne ne pouvaient se douter de ce qui se tramait là dessous, même pas leur propre parents. Il se dépêcha de partir en toute hâte à la pharmacie pour lui acheter les médicaments dont elle avait besoin puis rentra tout de suite après. Il retourna donc à son chevet, il ne pouvait pas ne pas se soucier d'elle, ne pas penser à elle et la veiller, il s'en préoccupait beaucoup trop pour cela. Elle était devenue depuis son enfance, son point faible. Rosaia finit par se réveiller, s'assit, se frotta les yeux et retrouva Rosario à la gauche de son lit, assis sur sa chaise de bureau, les main tendues vers elle, la gauche contenant le cachet, et de l'autre, un verre d'eau fermement agrippé. Rosario commença à parler:
« - Tiens, je suis aller te les chercher d'urgence à la pharmacie. Attention parce qu'il est assez puissant et tu pourrais vite t'assoupir ensuite.
- Merci, mais tu n'était pas obliger d'y aller... Elle prit son antibiotique, et avala son eau d'une seule traite, elle redonna le verre a son frère qui le posa sur son bureau, puis regagna sa sœur pour lui mettre une petite frappe sur la tête, ainsi il commença à s'égosiller:
- Pas obliger ?! Mais tu plaisantes où quoi idiote !!! Je t'avais dit que tu avais de la fièvre, et que tu était malade !!! Mais tu n'en faisait encore qu'à ta tête comme d'habitude ! J'étais mort d'inquiétude pour toi! Tu as de la chance que j'ai été là avec toi quand tu as défaillis sous mes yeux! Sinon qui sait ce qui aurait pu t'arriver si je n'avais pas été là pour pouvoir te ramener chez nous... Je ne préfère même pas y penser...  ayant finit son discours il se rassit.
- Oui, je suis désolée, mais je ne voulais pas t'inquiéter inutilement, c'est pour ça que je ne t'ai rien dit. Mais il semble que cela n'a pas eu l'effet escompté, plutôt l'inverse puisque tu t'en était déjà aperçu. Je suis une idiote. Tu as été obligé de me porter jusqu'ici alors, tout seul ?
- Bien sûr, mais je pense qu'il va falloir que tu perdes un peu de poids. Tu étais sacrément lourde sur le trajet du retour. Un vrai boulet comme ceux qu'ils attachaient au prisonniers dans leur cellules pour ne pas qu'ils puissent s'échapper !
- T'es vraiment trop méchant ! arrête de me saouler ! J'y peut rien si je suis tombée dans les pommes ! Elle vociféra cela tout en donnant de minimes coups de poings sur le crâne de son frère en guise de réponse pour s'amuser.
- C'est vrai mais si tu m'avais écouté on en serait pas là, et puis j'ai et je vais louper mes cours au lycée jusqu'à ce que tu sois complètement rétabli, alors qu'est-ce que j'aurais en compensation pour cela?
- Je te ferais à manger tous les soirs pendant 2 mois d'accord?
- C'est une proposition forte intéressante ma chère, j'accepte. Et là, Rosario manifesta un sourire des plus charmants qui ne faisait qu'augmenter et renforcer les sentiments que Rosaia éprouvait envers lui.
Gênée, elle mis sa main close juste en face de sa bouche, se retournât pour ne plus voir son frère sourire. Elle eut des étoiles dans les yeux pendant un court moment et commença à baragouiner quelques mots:
- Bien... Alors je le ferais rien que pour toi...  Pour me faire pardonner...
- Pas de problème, mais maintenant repose toi, parce que tu dors les yeux ouverts, je vais te laisser. » Il se releva, sa sœur se retournât et dès qu'il eût finit de parler, il passa sa main dans les cheveux longs et soyeux de sa sœur en lui frottant la tête délicatement lui fit une bise sur sa joue puis partit en fermant la porte, mais en faisant attention à laisser une petite entre-ouverture.
Elle se rallongea et s'endormit aussitôt après. La journée se passa sans problème, jusqu'au soir où Rosario apporta le dîner au lit à Rosaia, Il la réveilla doucement en lui caressant tendrement la joue et en lui murmurant à l'oreille:
« - Réveille toi, ton dîner est prêt. Je t'ai préparé tout ce que tu aime, mange avant que cela ne refroidisse... Dépêche toi où c'est moi qui mange tout. » Il déposa le plateau sur le bas du lit et attendit juste à côté d'elle qu'elle se réveille.
Visiblement, celle-ci ne s'était pas encore éveillée car elle parlait dans son sommeil puisque qu'elle eût marmonné quelques mots en délirant par la faute de sa fièvre qui était sacrément élevée:
« - Je peux pas... Mais je t'aime... » Son frère ouvrit de grands yeux, et bondit du lit pour la regarder les yeux emplis d'horreur, il plaça sa main droite devant sa bouche. Il était entièrement abasourdi, complètement retourné, il portait sur son visage un air de dégoût.
Il se hâta de se diriger vers les WC, en fermant la porte à clé, pour rejeter tout ce qu'il avait ingurgité au cours de ses repas durant la journée. Il se retourna furtivement et glissa le long du bidet pour finalement toucher terre sur le carrelage blanc de sa salle de bain. Une demi-heure après, toujours sous le heurt des paroles que prononça sa sœur dans son sommeil il se releva lourdement mais sûrement. C'était comme si tous les muscles de son corps s'étaient tout à coup atrophiés, tremblant de froid, et étaient devenus morts, aussi lourd qu'une masse et ne répondant plus de rien. Même si il le contrôlait toujours, on ressentait comme si il y avait un vide à l'intérieur, pas d'essence spirituelle, juste le néant infini. Malgré la lenteur de son être, il s'achemina jusqu'au lavabo, se gargarisa et se rinça la bouche avec de l'eau fraîche. Pendant ce temps là, sortie de sa torpeur, Rosaia s’asseyait et commença à déguster la délicieuse  nourriture élégamment bien présentée que son frère avait eût de la peine à faire, sachant bien que sa sœur sait qu'il est incompétent dans ce domaine. Mais quand il se donne du mal, il arrive à faire des merveilles. Elle commença à prendre une bouchée, puis une autre, puis une autre... Jusqu'à sans qu'elle ne s'en rende compte elle même, qu'elle avait déjà finit de savourer tous les plats. Elle et son estomac étaient désormais rassasiés, elle ne pouvait plus rien manger de plus, elle posa son plateau sur le sol à côté d'elle.
A ce moment là, Rosario, ses mains tenant chacun un côté du lavabo, se regarda dans le miroir, sans faire attention, il se mordit sévèrement les lèvres, qui celles-ci dégoulinaient de sang le long de son cou et de ses vêtements. Il commença à entamer un long monologue, il fit trembler les murs tellement qu'il fût contrarié, mais sa sœur étant à l'autre bout du couloir, ne pouvait entendre ce qui torturait intimement son frère :
« - Pourquoi faut-il que ce soit elle !!! Pourquoi ?! Alors qu'elle aime déjà un autre garçon... Je ne peux supporter l'idée que Rosaia chérisse quelqu'un d'autre que moi !! Je le sais, je le sais ça, malgré tout je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi... Je crève de jalousie depuis qu'elle vient de dire « je t'aime » dans son sommeil !  Je l'aime à en mourir depuis que j'ai 5 ans. Je ne sais plus quoi faire pour ne pas croiser son regard et frémir d'envie de l'embrasser fougueusement...
Je suis complètement fou d'aimer ma sœur jumelle. Je perd la tête quand je me trouve devant elle, et j'ai l'impression que je peux perdre le contrôle à tout instant... Mais qu'est-ce qui cloche chez moi ?! » En prononçant cette dernière phrase, il secoua sa tête âprement de gauche à droite en s'arrachant les cheveux. Il eût finit par se calmer une demi-heure après, Rosario avait bien cogité sur la situation, mais il lui restait à réfléchir comment il pourrait renverser la situation dans laquelle il était confronté. Il était 9h00 du soir, il se lava et alla se coucher. Après tout, Il pensa que la nuit lui porterait conseil. Le lendemain, à 9h30 du matin Rosaia se sentit déjà mieux et se leva pour aller déjeuner, quand elle vit que ses parents et Rosario étaient à table eux aussi. Elle leur disait bonjour et leur fit un bisous sur le coin de la joue chacun leur tour, en commençant par sa mère, puis son père. Mais au moment de dire bonjour à Rosario, en l'embrassant, il se leva brusquement en ayant placé ses deux mains de chaque côté de son bol de céréales, il se mit soudainement à parler:
«- Excusez-moi, je n'ai plus d'appétit d'un seul coup. Je sors faire un tour... » Il était très énervé, son regard ne contenait aucune chaleur et ses paroles étaient glaciales. Il prit son blouson de cuir noir et partit sans demander son reste à qui que ce soit, en claquant la porte tumultueusement. Rosaia et ses parents le regardèrent s'en aller avant même de lui avoir demandé une explication plus valable de celle qu'il avait sut leur fournir. Ils étaient complètement consternés, mais c'était surtout Rosaia qui en avait souffert le plus, elle n'en revenait pas de comment son frère l'avait envoyée sur les roses. Son visage n'exprimait que la tristesse de l'abandon en vue de la réaction de son frère envers elle, elle n'osait gamberger à autre chose que cela. Elle s'assit en face de ses parents, le regard larmoyant, la tête baissée vers son bol de lait chaud et sa tartine de beurre qu'elle commença à amener à sa bouche difficilement. Son bras tremblait de son abattement, tandis que sa mère et son père voyant sa réaction si vive, se mirent à tenter de la réconforter. Sa mère commença en lui tenant son bras tremblant et en l'amenant subtilement sur la table. La jeune fille redressa son regard pour croiser celui de ses parents. Sur le visage de sa mère se tenait un sourire gai, emplit de chaleur, pendant que son père serrait celle-ci fermement en plaçant son bras autour de ses hanches, et en affichant la même expression que celle-ci. Ils commencèrent à la rassurer, en commençant par la mère:
« - Ne t'inquiète pas voyons, il est comme ça depuis qu'il s'est levé. Ce n'est pas de ta faute si il s'est réveillé du pied gauche. Il ne faisait que de tournoyer la cuillère dans son bol depuis qu'il s'est installé à table. Tu n'y est absolument pour rien.
- Je suis persuadé qu'il va se calmer, accorde lui juste un peu de temps, juste assez pour qu'il retrouve ses esprits, d'accord? Il t'a veillé toute la journée pratiquement hier, il t'a veillé pour voir si tout allait bien, t'a placé un gant d'eau froide sur ton front car tu étais vraiment très fiévreuse, il à fini par s 'endormir sur la chaise qu'il avait placé à côté de toi. Je l'ai vu quand je suis passé devant ta chambre à coucher par l'entrebâillement de ta porte, tu dormais à poing fermé, et lui aussi les bras croisés, il commençait à vaciller vers le sol. Je suis donc aller le réveiller pour qu'il aille te préparer le dîner.
- Tu vois, ton frère est vraiment quelqu'un de très prévenant et d'attentionné. Il t'a même transporté jusqu'à ton lit en courant dans les escaliers. Il avait tellement peur que ton état ne soit trop grave qu'il à préféré de pas attendre l'ascenseur. Alors ne lui en veut pas trop, s'il te plaît, il est certainement épuisé parce qu'il s'est occupé de toi jusqu'à ce que tu ailles mieux.
- Il est assez calme, froid, distant et sur ses gardes envers nous, mais dès qu'il s'agit de toi, toutes ses défenses s'effondrent. Il ne pense qu'à toi, il ne veut le montrer à aucun individu, mais il à un bon fond et un grand cœur. Surtout, ne lui répète pas ce que l'on vient de te dire, car il le prendra très mal, à coup sûr. Ce sera notre petit secret.
Rosaia était effarée que son frère se soit comporté ainsi quand elle fit son malaise. Elle n'avait pas pensé une seule seconde, qu'il aurait agit de manière si prévenante et aimante envers elle. Pourtant celle-ci savait que malgré le fait que son frère soit quelques fois distant et froid, il n'en ai rien en réalité. Et elle savait que quelque chose n'allait pas pour qu'il s'en aille si brusquement sans lui adresser un mot ni même un regard et fuir comme il l'a fait. Elle se reprit en main, tapa du poing sur la table, releva la tête, le regard gorgé de détermination tout en finissant son déjeuner. Elle prit la parole:
- D'accord, cela ne sert à rien de s'en faire pour ça, dès qu'il reviendra, j'irais m'excuser vis-à-vis de lui si jamais j'ai eu une attitude déplacée où irritante et tout redeviendra normale! Je vais finir de manger, me laver et m'habiller et vais lui acheter un cadeau pour me faire pardonner.
- C'est bien ma fille, ton attitude montre que tu as mûrit. Savoir résoudre les conflits est une des règles de base pour faire un pas vers le monde adulte.
- D'accord maman mais s'il te plaît, arrête de me faire ta leçon de vie à deux francs six sous. C'est trop humiliant.
- Ok, ok. Je ne dirais plus rien qui puisse te mettre mal à l'aise. Mais je suis contente des efforts que tu fais pour te réconcilier avec lui.
- Bien, excusez moi, maman et papa mais je dois aller me préparer. Parce que je ne sais pas encore ce que je vais lui offrir, je sens que je vais y passer du temps je crois bien. » Elle alla se doucher, choisissait soigneusement sa tenue, se coiffa et se maquilla et partit en embrassant ses parents avant de partir.
- A tout à l'heure!
- A tout à l'heure! » Elle ferma la porte et partit, direction la galerie marchande la plus proche, sac-à-main empoigné. Il y avait à peu près un quart d'heure de marche à pied, elle sortit de son sac son Ipod qu'elle accrocha à son passant de ceinture et  revêtit sur ses oreille un casque blanc dont les écouteurs étaient énormes. Puis elle mis en route sa musique préférée, Abba et Dirty Dancing. Elle en était fan, au point qu'elle avait une dizaine de posters d'eux collés au mur de sa chambre.
Rosario était vraiment furieux, il avait téléphoné à ses 2 meilleurs copains: Timéo, un grand blond dont les cheveux étaient attachés en queue de cheval, sa taille était d'environ 1,80m de hauteur dont la musculature était assez athlétique et avaient des yeux d'un bleu de la même couleur de l'océan, quand à son style vestimentaire, il n'était pas très élaboré. Puis, un indien du nom de Amil, Il était de taille moyenne, la peau mate, les yeux bruns et des cheveux courts châtains foncés. Son style vestimentaire quand à lui était très élaboré, il s'habillait de belles chemises endimanchées, et de pantalons de jean assez bien coupés lui moulant finement bien ses jambes, quand à ses chaussures il portait souvent des mocassins de couleur noire et de couleur bleu marine.
Rosario leur donna rendez vous à 11h à tous les deux, car ils finissaient les cours le matin à cette heure-ci, le lieu de rendez-vous était au pied d'une grande cabane en bois à quelques lieux d'ici, à environ 2 kilomètres de son domicile dans un petit bois où une grande rivière le traversait. Rosario et ses copains avaient l'habitude de jouer ici quand ils étaient petits, c'est donc un endroit important pour lui et ses potes. Il eût à peine fini d'appeler chacun d'entre eux, qu'il se mit en route à pied et marcha rapidement. Un quart d'heure plus tard, il arriva enfin à destination là où Amil et Timéo l'attendait déjà. Rosario était devenu vraiment furieux et il se dirigea vers eux avec colère. C'est à ce moment précis qu'Amil prit la parole :
- Pourquoi tu es aussi furieux? Tu as des problèmes? Qu'est-ce qu'il y a? Amil se demandait ce que pouvait bien avoir Rosario. Timéo reprit :
- Qu'est-ce que t'as ? Tu n'est jamais aussi énervé, d'habitude tu prend tout avec calme et recul mais là tu es complètement sortit de tes gongs ! Qu'est-ce qui t'as pris maintenant ! Je te reconnais plus là ! Tu es trop bizarre...
- Ouais, vous avez raisons les gars, aujourd'hui j'ai trop les nerfs à vif. J'ai trop besoin de décompresser, j'ai envie de boire, de m'en mettre plein la gueule. Cela vous dis de sécher les cours cette après-midi ? Je vous promets de tout vous dire après OK ? Rosario était au bord de l'explosion tellement sa rage en lui bouillonnait, il avait besoin de la canaliser, au moins pour aujourd'hui. Les garçons un peu hésitants se regardèrent du blanc de l’œil puis se retournèrent vers Rosario et lui confirmèrent leur réponse en commençant par Amil :
- Oui, pourquoi pas, en ce moment ma petite sœur Alpa me saoule trop, puis mes parents n'arrêtent pas de se prendre la tête à cause d'elle, parce qu'elle est trop gâtée pourrie aussi. J'ai beau leur dire, ils comprennent rien à rien. J'ai vraiment besoin de me distraire un peu avec vous les gars... Amil aussi avait l'air d'avoir un peu besoin de se détendre quand Timéo reprit la parole :
- OK, c'est d'accord, de toute façon mon père est bien trop occupé avec son travail d'avocat, il n'est pratiquement pas à la maison, quand à ma mère elle enchaîne les films, elle aussi n'est pas souvent à la maison, et quand elle l'est, elle ne fait même pas attention à moi. C'est comme si j'étais transparent, à croire que le métier d'actrice lui a suffit à devenir une grande star mais delà à négliger son fils unique, c'est un vrai scandale. J'en ai marre moi aussi je veux m'amuser un peu, j'en ai bien le droit après tout...
Aussitôt dit aussitôt fait, ils partirent tous au supermarché, le plus proche à côté de chez Amil, et achetèrent 3 à 4 pacques de bières, ils payèrent et se rendirent à leur maison en bois fétiche. Ils commencèrent à entamer le 1er pacque, puis une fois qu'ils eurent fini celui-ci, ils entamèrent aussi le deuxième, puis le troisième.  
3 à 4 heures plus tard à 14h30, les 3 compères étaient complètement saouls, ils commencèrent à rigoler pour rien et déliraient sur leurs problèmes de familles. Quand arriva le tour de Rosario de tout dire à ses potes. Bien-sûr il ne s'attarda pas sur le fait que la fille qu'il aimait et qu'il désirait depuis toujours était sa sœur jumelle. Mais il expliqua clairement la situation, du fait qu'il aimait une fille depuis longtemps, et qu'il l'avait entendu dire je t'aime dans son sommeil un jour par hasard qu'il se trouvait près d'elle. Et aussi qu'il crût fermement qu'à cause de cela, elle en aimait un autre que lui. Il leur expliqua aussi qu'il était vraiment jaloux de cette situation. Et qu'il ne pouvait plus se retenir plus longtemps de vouloir lui avouer ses sentiments au grand jour et de la faire sienne le plus rapidement possible. Il mit la situation au clair avec ses deux meilleurs amis :
- Donc voilà, je n'en peux plus de rester comme ça avec elle, je sens que je peux imploser à tout moment. Je ne veux surtout pas la brusquer mais j'ai l'impression que je ne pourrais plus me retenir encore bien longtemps de la faire définitivement mienne... Rosario était couché sur l'herbe avec ses deux amis à côté de lui en train de siffonner une bouteille de bière après l'autre. Dont les cadavres de celles-ci étaient éparpillés un peu partout autour d'eux. Rosario à lui seul, s'étaient engloutit 20 bouteilles en à peine 2 heures, il était vraiment devenu ivre en peu de temps, tandis qu'Amil et Timéo n'en étaient qu'à leur 4ème bière, voire leur 5ème tout au plus. Ils n'étaient pas devenus aussi saouls en à peine deux heures que Rosario.
C'est alors que Timéo après avoir bu une gorgée de bière se leva et se mit debout en face de Rosario pour lui conseiller sur la situation qui torturait vraiment celui-ci :
- Écoute mon vieux, je veux pas te mettre la pression mais va y en douceur avec elle, après tout, c'était peut-être pas d'un autre gars qu'elle parlait dans son sommeil mais de toi qui c'est. Non, je plaisante, à vrai dire je n'en sait rien puisque je ne la connaît pas, mais si il y a une chose que je sais c'est que tu ne peux pas rester dans cette situation indéfiniment. Tu es frustré, je le sens bien, mais si tu es trop brusque tu la perdra, alors moi ce que je te propose de faire est de commencer à savoir ce qu'elle aime (magazines, musiques, films, plats culinaires, vêtements...) puis petit à petit soi là pour elle, qu'elle se confit à toi, écoute ce qu'elle a à dire. Puis un jour ou vous deviendrez vraiment proches tu pourras lui dire ce que tu ressens et voire si elle ressent la même chose pour toi également. Peut-être que ce mec dont elle parlait dans son sommeil n'était qu'un souvenir lointain. Ne te décourage pas, t'inquiètes pas ça marchera j'en suis sur !
Timéo tenta de réconforter son ami du mieux qu'il pouvait tant il se soucia de son problème. Il se rasseyait à côté de Rosario, les jambes en M, sirotant une autre gorgée de sa bière. Ainsi Rosario était regonflé d'espoir mais par encore assez pour mettre les choses au clair pour celle qui avait volé son cœur et son âme. Amil se leva lui aussi et se mit à parler en face de Rosario à son tour :  
- Au pire si jamais ça ne marche pas avec elle, une de perdue, dix de retrouvées! Et puis nous tes deux meilleurs potes, on sera toujours là pour toi tu le sait très bien ! Amil avait un humour décadent même dans ce genre de situation difficile. Il avait toujours le mot pour faire rire Timéo et Rosario, mais surtout Rosario. Même si Timéo voyait quelques fois d'un mauvais œil l'humour douteux que pouvait avoir Amil, même si il appréciait cependant la plupart du temps celui-ci.
Rosario se leva, le cœur et l'âme apaisés, regarda ses copains d'un air satisfait et commença à parler :
- C'est vrai les gars vous avez raison ! Je ne peux pas me laisser aller comme ça et regarder faire sans rien dire ! Je dois prendre les choses en main en y allant en douceur, après tout je ne veux pas et je ne peux pas la forcer à m'aimer, mais je vais essayer de me rapprocher d'elle en douceur... Il courra un moment droit devant lui, puis il s'arrêta un millième de secondes, fixant le sol, puis se retourna et dit à ses amis:
- Hé ! Merci les gars de m'avoir remit d'aplomb ! Qu'est-ce que je ferais sans vous les mecs ! A plus tard ! » Puis il se remit à courir droit devant lui mais il trébuchât souvent car il avait beaucoup bu. Donc son sens de l'équilibre était quelque peu négligé, car il titubait fortement. Mais malgré cela il continua jusqu'à qu'il ait quitter la forêt pour retourner chez lui à toute vitesse comme si sa vie en dépendait.
Pendant ce temps là, Amil et Timéo continuaient de boire leur dernier pacque de bières il n'en restaient que deux. Puis Timéo parla :      
- Ouais, il a raison ce Rosario, qu'est-ce qu'il ferait sans nous ? Je me le demande bien!
- Ouais t'as raison Timéo, il serait complètement pommé sans nous ! »
Puis ils avalèrent leur dernière bière, se donnèrent une petite tape amicale chacun avec sa main dans celle de l'autre, ils ramassèrent les déchets qui s'étaient entassés. Ils se dirent au revoir en se serrant la main, mirent les déchets dans la poubelle la plus proche après la forêt puis partirent chacun de leur côté et rentrèrent chez eux.
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